Echec en 2011-2013 et explication :

Comme de très nombreuses villes, grandes, moyennes ou petites, la maîtrise de la construction par rapport à la demande doit être une réflexion de tous les instants, autant pour les promoteurs que pour les mairies qui attribuent les permis de construire.

Encore faut-il connaître les besoins du marché, ne pas succomber au chant des sirènes des différents protagonistes (vendeur de terrain, promoteur, commerciaux,…) et travailler sur l’anticipation de la demande locative présente deux ans plus tard (période de vente, puis de construction avant la livraison).

C’est ainsi que se sont retrouvés en période faste de très nombreuses villes moyennes ou grandes avec des logements vides

Les grandes villes également impactées :

Certaines métropoles classées zone B1, connaissent des difficultés à remplir les logements lorsque plusieurs opérateurs livrent en même temps un grand nombre de logements. C’est ainsi que Toulouse sur le secteur de fronton et route de Launaguet, entre autres, a connu sa période de déséquilibre, bien entendu, la croissance démographique permet de résorber ce trop-plein souvent en quelques mois.

Les villes moyennes souvent classées zone B2 :

Ce cas est totalement identique dans les villes moyennes, comme Béziers qui a connu en 2011 une très forte proposition de logement neuf, sous l’ère de la loi Scellier.
En proposant le double du nombre de logements nécessaires pendant deux ans le marché locatif a été impacté fortement puis a retrouvé son équilibre entre 6 et 12 mois après les livraisons… grâce à sa croissance démographique d’environ 1000 nouveaux habitants par an.

Cette situation exceptionnelle a fait naître le groupement « les sentinelles de l’immobilier de Béziers » qui permet aux professionnels comme au Service de l’urbanisme de la mairie de maîtriser l’offre et la demande, permettant ainsi de revenir à de très bonnes performances de location avec un taux de logements vides et un délai de relocation extrêmement faible pour les logements neufs.

Dans les villages et très petites villes, classés zone C:

La disparition des avantages fiscaux, depuis la loi Scellier, liés à l’investissement locatif dans ces zones dites « détendues » à permis d’éviter la construction inutile de logements à but locatif.